Prothèse Oculaire
Pascal Oustalet
Oculariste
06 86 51 14 74
50 rue Lamartine
75009 Paris
En cas de conservation du globe oculaire la mobilité est bonne car la prothèse fait corps avec le globe qui l’entraine. l’iris de la prothèse ne se "déplace " toutefois que trés rarement dans l’angle interne ou externe de la fente palpébrale.
En cas d’intervention chirurgicale (énucléation ou évisceration) le chirurgien met en place , si cela est possible , un implant intra-orbitaire recouvert de tissus autologues sur lequel les muscles droits oculomoteurs sont refixés . La mobilité de la prothèse oculaire est liée à de nombreux paramètres dont :
Le diamètre de l’implant.
Le recouvrement de l’implant.
La récupération des muscles oculomoteurs .
Le tonus palpébral .
La profondeur des culs de sac conjonctivaux.
La forme de la prothèse.
Le poids de la prothése.
L’appui sur l’implant intra-oculaire.
L’oculariste doit trouver un compromis pour ne pas sacrifier l’esthètique au seul profit de la mobilité . En effet une prothèse fidèle à l’oeil sain au niveau des couleurs et de l’axage, bien centrée , bien équilibrée en ce qui concerne l’ouverture palpébrale passera inaperçue même si elle est peu mobile .
L’angle de mobilité est quand même réduit et la prothése ne suit pas l’autre oeil dans les rotations extrêmes.
Une prothèse est plus mobile dans sa rotation vers le nez que dans sa rotation vers la tempe.
La mobilité verticale est faible.
En cas d’absence d’implant ou de greffe dermo-graisseuse la mobilité est très faible.